lundi 23 mars 2009

C’est fini !...... Mes petits amis !

Ce n’est pas « au nom de la loi » que nous sommes unis, mais grâce aux merveilleux moments de bonheur que nous avons tous vécu, ensemble, lors de ce weekend de « folie lyrique » !
Merci, merveilleuse Périchole ! Adorable Périchole !
Enthousiasmante Périchole !
Que de bons souvenirs cela va nous faire !


Même pas égratigné par « l’impitoyable » Piquillo m’arrachant à l’éphémère félicité d’avoir, pour une seconde seulement, une charmante jeune femme sur « mon » genou !
Les « deux » m’auraient plu d’avantage, mais ne soyons pas trop gourmand, et sachons apprécier ce que la vie nous offre, même par petites …miettes !
Et c’est bien pourquoi, à la dernière séance, je me suis permis le « luxe » de la garder une fraction de seconde de plus !
Fraction de seconde volée à l’éternité !

Mais n’oublions pas l’immense reste du spectacle et sa foison de détails charmants, pittoresques et amusants !
La première représentation du samedi après-midi, m’avait un peu inquiétée !
Pourtant, la famille était là, dans les gradins !
Le peu de réaction du public m’avait fait craindre le pire !

La pauvre Périchole, finissant la lecture de sa belle lettre émouvante, dans un silence de conseil d’administration, après la lecture d’un bilan financier catastrophique, m’avait un peu glacé le sang !
Qu’est-ce qui se passe ?
C’est que la salle n’était pas tout à fait pleine, et que les enfants étant majoritaires n’ont pas l’habitude d’applaudir spontanément aux prouesses vocales de nos artistes adultes!
Pourtant, le succès fabuleux (je n’exagère même pas) de nos deux autres représentations nous ont rassurées définitivement sur la qualité de notre prestation !
Dans la galerie de mes souvenirs, j’y jetterais, pêle-mêle, le gratouillis malicieux du chinchilla synthétique et jaune canari que m’infligeait une « cousine » qui calmait ainsi son stress à mes dépens !
Cela avait au moins l’avantage de me rafraîchir un peu !
J’y mets aussi, mes efforts laborieux, pour me sculpter un « accroche-cœur » avec l’horrible crème achetée dans un bazar, tout ça, parce que Michel, notre metteur en scène voulait qu’on ait les cheveux gominés à l’ancienne.
On a de la conscience « professionnelle » ou on n’en a pas !
Heu ! Je ne voudrais pas dénoncer une jeune collègue ; mais celle-ci ne savait même pas ce que c’était qu’un
« accroche-cœur » !
Oh ! La ! La !Je me sentis renvoyé brusquement et sans pitié, dans le cimetière des
vieux « brontosaures » !
La veille au soir, lors de la générale, l’espièglerie enfantine, avec son « génie » naturel, avait réchauffé l’atmosphère instantanément lors d’un dialogue entre le vice-roi et la chanteuse des rues.

_Et comme ça, tu ne me reconnais pas ?

Lançait un souverain agacé, en présentant une pièce de monnaie !
Alors, comme une flèche de cristal, une petite voix de gosse lança de la salle, un sonore et irréfutable:

_C’est Zorro !

Autre souvenir « cocasse » fut « l’égarement » de la massue en plastique sensée assommer le vilain « vice-roi » !
Mathieu dut se résoudre à occire le tyran à coup de poings !
Le public n’y a vu que du feu !
Peu de temps avant, La Périchole avait attiré le souverain en chantant du « Carla Bruni » !
Il fallait le faire ! Il fallait oser !
Surtout dans un cachot profond, où même les rats doivent chanter plus fort que la présidente!

« Mais il n’y a qu’elle, qui sait se taire ainsi ! »

Si c’est pas un aveu, ça ? Hein !
Moi aussi, j’ai chanté du « Carla Bruni » !
Et je suis loin de m’en vanter !
Dans le domaine du « très » légèrement désagréable, nous eûmes à subir, nous les mâles, les tatoués, les vaccinés, les durs à cuir, la ritournelle « sexiste » de librettistes inconscients du 19° siècle :
« Mon Dieu, que les hommes sont bêtes ! »

Et ceci, trois fois de suite ! Je n’ai pas besoin de vous préciser, qu’à notre époque, où sévit la parité, ces propos déplacés et injurieux devraient être censurés !
Ah ! Mais !
Comme je sais pertinemment qu’aucun de mes congénères (en un seul mot) n’osera l’écrire, il a bien fallu que je me sacrifie pour sauver ainsi notre honneur malmené !
Dans ce fourre-tout sentimental, j’y placerai encore nos talentueux petits saltimbanques !
J’aurai toujours dans l’œil l’image de ce moufflet très sérieux, presque « furieux » soufflant dans son saxo, le « melon » enfoncé jusqu’au oreilles menant sa troupe de musiciens juvéniles vers les coulisses !
Ne pas oublier, non plus, ces charmantes petites voix enfantines chantant
« El Condor pasa ».
Merveilleux mélange des générations, des arts, des talents au service d’une œuvre collective.
Oserais-je écrire, dans un lyrisme débridé, à la limite de la naïveté, que notre société ne devrait être qu’une immense chorale où tout le monde jouerait sa partition avec humilité ?

Ouais ! Je sais ! C’est du délire complet ! Oubliez ça !

Je pourrais encore décrire mille petites anecdotes et souvenirs mais outre que cela serait trop long, ceux qui ont participé à cette glorieuse aventure ont aussi le droit d’avoir les leurs !
Nous avons terminé le spectacle par une petite collation dans le hall de la Rotonde !
Monsieur Didier Turba m’ayant fait l’immense honneur d’écrire sur mon blog, je le remercie à mon tour pour son discours chaleureux et enthousiaste à notre endroit, ainsi qu’à l’endroit de tous les acteurs de cette merveilleuse entreprise culturelle.
Nous espérons tous vivement, de tout notre cœur, que cette expérience soit suivie de beaucoup d’autres !
Encore un IMMENSE « merci » à toutes et à tous pour les joies, petites et grandes que nous avons partagé ensemble !
Sans oublier, Ô faute impardonnable, notre précieux chef de choeur, Jérôme, sans qui nous n'aurions jamais été aussi performants!
Il mérite largement nos remerciement et le respect que nous lui devons!

Mais……..le spectacle continue ! Ze chaud meuste gau honne ! (Restons Français !)

PS. Il paraît qu’on remet ça le 13 juin ! Alors, gardons nos paroles au frais, dans nos mémoires !

1 commentaire:

  1. N'oubliez pas de m'envoyer vos commentaires!
    Cela sera plus vivant!
    Les "fotes d'hortaugrafes" seront invisibles!
    Seules les fautes de coeur sont impardonnables!

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Ne pas utiliser sa liberté d'écrire, c'est déjà lui porter atteinte!
(C'est de moi, modestement!)