lundi 9 mars 2009

Du vice-roi, ce fut la fête !

Que l’on était beaux et « bien fringués » quand on est arrivé à l’école du Noyer-Perrot !
J’ai pourtant dû subir de vilaines réflexions, comme quoi, mon poncho était couvert de « smarties » ! Et que les petites fleurs en feutre, ne faisaient pas très viril sur une grande carcasse comme la mienne !
Il faut dire, que vu ma « corpulence », les gens vont penser qu’ils étaient bien nourris, au Pérou, au XVIII siècle !
Je ne suis pas le seul ! Suivez mon regard !
Mais nos chères compagnes du chœur, étaient toutes plus ravissantes les unes que les autres !
A propos de « compagnes », la vue d’un grand « travelo » portant perruque blonde m’a quelque peu …interloqué !
Qu’est-ce qu’elle vient faire là, cette grande folle ?

Il y a quelque chose qui a sûrement dû m’échapper dans cette nouvelle adaptation de l’histoire de la Périchole.
Après, les choses sérieuses ont débuté : le metteur en scène nous a fait marner comme de beaux diables, tellement bien que nos ponchos improvisés commençaient à nous faire gentiment bouillir le buffet à petits feux ! Et des « buffets » conséquents !
C’est ensuite que nous eûmes la joie de voir arriver notre divine Périchole dans une belle robe beige.
Moi, c’est le passage où elle est un peu « pompette » qui m’a le plus intéressé !
Pervers comme je suis !
Surtout quand il a fallu la soutenir pour ensuite la ramasser.
Tu parles si on s’est tous, précipité ! C’est pas la « main d’œuvre qui manquait !
Il y a même eu « pléthore » de bras et de mains masculines, comme toujours
dans ces cas-là !Allez savoir pourquoi ?
A un autre moment, nous avons entendu, comme en écho à nos belles envolées lyriques, des airs reconnus par nous, et joués par des instruments de musique.
Tiens ? Qui « c’est-y » qui se fout de nous ? On nous copie ? On se moque ?
Pas du tout !
Nous, qui pensions n’avoir que l’accompagnement spartiate d’un vulgaire piano, nous avons eu l’agréable surprise de constater que nous aurions un bel orchestre !
D’ailleurs, cette joyeuse harmonie nous a rejoint bientôt, accompagnée d’une armée de « têtards », de « loupiots » très excités, très curieux, cornaqués par leurs professeurs !
Bonjour l’ambiance festive ! Cela faisait chaud au cœur de voir tous ces jeunes petits talents, avides et passionnés !
L’orchestre des jeunes artistes avait même un bel « hélicon » blanc !
Pom ! pom ! pom !
Malheureusement, un intermède personnel me contraignit à fuir, momentanément, cette troupe enthousiaste !
A mon retour, la répète a repris de plus bel ! Et quand j’écris « de plus bel » c’est de
« plus belle » que je devrais écrire !
Oui ! Parce qu’à un moment donné, le metteur en scène a eu besoin de deux hommes comme figurants, au bar de la place où chantait le duo de La Périchole et Piquillo.
La chanteuse, pour se faire un peu plus de « pépète », joue les aguicheuses, et à l’invite d’un consommateur, s’assoit carrément sur ses genoux !
Et devinez sur les genoux de qui ? Sur ceux de bibi !
Ah, Pour être « aux anges », j’étais aux anges !
Même qu’on a recommencé plusieurs fois de suite !
Moi, je n’aurais pas voulu que cela s’arrête, pensez donc !
Malheureusement, il y a cet enfoiré de Piquillo qui me gâchait un peu le plaisir en braillant
comme un veau : « Eh vous ! Le gros….là-bas ! »
Premièrement, je ne suis pas « gros », mais légèrement (très légèrement) enveloppé !
Et deuxièmement, il m’arrachait brutalement l’objet de ma félicité passagère, avec une muflerie et un sans gêne pas croyable !
Tout ça par pure jalousie vulgaire !
M’en fous ! J’ai la vidéo de leurs exploits !
Pour finir crescendo, nous avons eu le bonheur, la joie suprême d’écouter le passage de la « lettre » de la Périchole !
Ah ! Moment sublime qui me fait souvent désirer être une femme, juste pour avoir le privilège de le chanter aussi ! Mais juste pour ça ! Je vous rassure !
Ce n’est pas avec ma voix « d’Yvan Rebroff du pauvre » que je vais y arriver !
Bref ! Il a fallu se quitter à regret !
Mais quand je pense qu’on remet ça, samedi prochain, j’en suis tout « émoustillé » comme un jeune puceau à son premier rencart !
Vous pensez surement, en lisant toutes mes pitreries épistolaires, qu’on ne s’arrange pas avec l’âge !
Et comme vous avez raison !
Mais le plus lamentable, c’est que je n’ai pas envie de changer !
Pour vous consoler, je vous mets en ligne l’album de photos que j’ai pris ce jour-là !
Quant aux coups de fusils, lancer de poignards, mots d’oiseaux, que mon initiative pourrait vous inciter à commettre sur ma personne, attendez au moins mardi soir !




1 commentaire:

  1. J'ai etait au spectacle en tant que spectatrice et chanteuse du concervatoir du noyer perrot et j'ai trouver le spectacle super bien , j'aimerai bien le revoir une autre fois

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Ne pas utiliser sa liberté d'écrire, c'est déjà lui porter atteinte!
(C'est de moi, modestement!)